Trident 80 - Tamata

Trident 80 - Tamata

De Tamata à Kéchiloa ...De la Gironde à Carthagène

Voilà, j'ai vendu Tamata après 5 ans de bonheur à bord. Son nouveau propriétaire étant basé en Méditerranée, j'ai profité des vacances d'été pour convoyer le bateau jusqu'à Carthagène en Espagne. De là nous avons navigué deux jours ensemble avec J.Yves, son nouveau proprio jusqu'à Alicante. De là, il le remontera jusqu'à Sète, son nouveau port d'attache.

 

Mes étapes :

 

Départ le 8 juillet de Port-Médoc. Equipage : moi et J.François, mon fidèle équipier.

Etape 1 : Port-Médoc - La Corogne soit environ 350 milles à la vitesse moyenne de 4,8 noeuds.

Etape 2 : La Corogne - Baïona (Galice)

Etape 3 : Baïona - Figueira da Foz (Portugal)

Etape 4 : Figueira - Cascais (près de Lisbonne)

 

Changement d'équipage : ma femme et moi

Etape 5 : Cascais - Rota (baie de Cadix)

Etape 6 : Rota - Barbate

Etape 7 : Barbate - Gibraltar

Etape 8 : Gibraltar - Benalmadena (Andalousie)

Etape 9 : Benalmadena - Almunecar (marina del Este)

Etape 10 : Almunecar - Almerimar

Etape 11 : Almerimar - Carthagène

 

Changement d'équipage : moi, J.Yves (proprio) et Michel

Etape 12 : Carthagène - Torrevierra

Etape 13 : Torrevierra - Alicante

 

J'aurai fait environ 1400 milles sans difficulté majeure, et sans casse, le bateau étant bien préparé. Le vent a été portant jusqu'à Gibraltar, entre force 1 et 6 avec de longues périodes de petit temps. Je n'ai eu pratiquement pas de houle avec un maximum d'1,50 m. Un temps de demoiselle dans l'ensemble obligeant à utiliser pas mal le moteur. Nous avons eu pas mal de brume en Galice et le long du Portugal. J'ai percuté deux fois des filets de pêche ou des casiers (de nuit). Un seul s'est empêtré dans le safran stoppant net le bateau et m'obligeant à le libérer. J'ai trouvé la navigation le long de la côte andalouse assez monotone, d'autant plus qu'il n'y a pas eu de vent sur près de 250 milles. Ajoutons à ça une chaleur accablante nous obligeant à fuir le cockpit (je n'ai pas de bimini) pour se réfugier derrière la GV sur le roof, à la recherche des quelques endroits à l'ombre. Nous avons rencontré des troupeaux de dauphins pratiquement tous les jours jusqu'à Rota. Ensuite plus rien en Méditerranée. Le passage du détroit de Gibraltar restera pour moi un grand moment d'émotion.

Voilà, nous nous sommes séparés Tamata et moi, et c'est maintenant Kéchiloa qui continue à naviguer bravement sur les flots. Je continue à penser que ce bateau est un merveilleux voilier, qui fera j'en suis sûr le bonheur de son nouveau proprio. Quant à moi la navigation va continuer sur un plus gros bateau, un first 345 basé ... en Méditerranée ! Je n'ai plus qu'à préparer le convoyage dans l'autre sens, mais ça sera pour l'an prochain.



12/08/2013
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